Sur la toile plate, inerte, opaque, formatée, faire venir l’espace et la lumière, le mouvement et les matières. Composer la dynamique, faire émerger les formes du ruissellement, voir venir le sens et le faire voir. À partir de là, le tableau prend la main. Dire l’imminence, figurer le collapse et la jouissance.
Gaston Bachelard dit que l’instant poétique est une androgynie : « …à cet instant, les polarités archétypiques se touchent presque, le temps ne coule plus, il jaillit ».
