Musique

Dans cette composition, le rythme est donné par la durée des notes, suivant la suite de Fibonacci. Les durées ont entre-elles la même proportion continue. La suite de Fibonacci est la partition fluide d’un continuum à partir de 1. De même, les notes de musique s’accordent en hauteur sur les rapports simples de la suite des premiers nombres, 1/2, 2/3, 4/5,… Les nombres sont antérieurs au monde. Ils ordonnent dans le temps les corps entre-eux jusqu’à leur position d’équilibre dans l’espace. Le jeu naturel des nombres organise le tohu-bohu.
Dans cette composition, la partition sonore est visuelle. J’ai superposé des figures différentes et de même proportion, jouées par des instruments distincts, voix, xylophone, piano, basse. J’ai cherché à générer une émotion ample quand les durées croissent, précipitée quand elles décroissent.

J’ai composé le film « une Peur bleue » sur la suite de Fibonacci, où les séquences de scènes différentes ont la même proportion de durée ainsi que la bande son distincte des scènes.
Voir ici où l’architecture est une musique instantanée.

Pianos, flute, xylophone

Pianos

Piano, contrebasse